La pratique consistant à avoir une seule personne ou un seul groupe pour arbitrer la gouvernance des données est tombée en désuétude. La gouvernance des données ne doit plus être la chasse gardée de l’IT.
Les données circulent dans la hiérarchie, des cadres supérieurs aux employés débutants de tous les départements. Des informations sur la manière dont les données devraient être gérées et sur les règles à suivre peuvent provenir de n’importe où.
Créer une démocratie de la donnée, où tous les employés peuvent accéder aux données de l’entreprise à grande échelle, comme Facebook l’a fait, signifie que les employés n’ont pas à attendre pour exécuter des projets qui peuvent ajouter de la valeur.
Cela signifie également que les problèmes de données sont plus susceptibles d’être découverts et corrigés. Ceci est d’autant plus important dans un environnement où 85% des informations des organisations sont redondantes, obsolètes et triviales, et que 41% de toutes les données stockées n’ont pas été touchées depuis trois ans*.
Nous pensons que la pérennité d’une gouvernance de données doit passer par la création de communautés autour des différents domaines d’activités liés à la data au sein de votre organisation. Cette approche vise à mettre les individus et leurs interactions devant les processus et les outils.
En tant qu’actif partagé, il sera nécessaire de définir des règles de propriété et des domaines de responsabilité autour des données de l’entreprise.
Dans de nombreuses organisations, les parties responsables ont un rôle officiel à jouer en tant que « data owners », « data stewards » ou « data custodians ».
Si la désignation formelle de responsabilités reste primordiale, nous pensons qu’il est important d’impliquer un maximum de personnes dans la mise en place de la gouvernance des données, capables de contribuer à la connaissance, au contrôle et à la gestion des données.
Dit autrement : « Tout le monde est Data Steward ».
Notre livre blanc sur la gouvernance des données agile