Ces derniers mois, il devient de plus en plus difficile d’assister à une réunion sans entendre l’expression gouvernance des données. Ce sujet n’est pourtant pas nouveau ! Toutefois, avec l’arrivée des technologies Big Data : la donnée et son utilisation deviennent la pierre angulaire des démarches d’innovation. Un vieux sujet évoluant dans un contexte très neuf…
Gouvernance et donnée : l’un ne peut aller sans l’autre
L’engouement de ces dernières années pour la data est tel que, les entreprises investissent beaucoup de temps et d’argent pour tenter de briser les silos de données et unifier leur patrimoine grâce à de nouvelles infrastructures de stockage toujours plus performantes et moins coûteuses.
Toutefois, les entreprises ont compris assez vite que la promesse – innover par la donnée – allait être plus compliquée que prévu. Malgré les dernières avancées technologiques, les données sont toujours éparpillées de part et d’autre dans l’entreprise avec un legacy militant. Les nouveaux systèmes de stockage implémentés ne sont – finalement – “que” des stacks techniques supplémentaires dans le paysage SI de l’entreprise et ne permettent pas, à elles seules, de gérer le cycle de vie des données, garantir des règles permettant la bonne utilisation des données et ainsi maximiser la création de valeur des données. Nous parlons ici de gouvernance des données.
Les objectifs d’une gouvernance des données
En quête d’innovations, les entreprises repensent leurs organisations pour aller vers des organisations “data-driven”.
Les services informatiques doivent devenir le bras armé du métier en plaçant une donnée raffinée, sécurisée et de qualité au centre des décisions stratégiques.
Pour atteindre cette transformation, les organisations construisent ce qu’on appelle une gouvernance des données. Ce chantier poursuit des objectifs assez clairs, entre autres :
Une stratégie de gouvernance des données agile
La manière d’aborder le sujet de la gouvernance des données évolue. Nos expériences nous ont amenés à valoriser une gouvernance des données basée sur les quatre piliers suivants :
Une telle approche peut réussir là où de nombreuses initiatives de “data governance” plus importantes ont échoué.
Conclusion gouvernance des données agile
De même que les développements logiciels sont progressivement passés des méthodes traditionnelles (cycle en V, Waterfall, etc.) aux méthodes agiles, la gouvernance des données doit être repensée.
Une telle démarche non seulement itérative mais incrémentale appliquée à votre stratégie de gouvernance des données permet une plus grande souplesse, nécessaire pour prendre en compte la complexité (croissante) de votre SI.
L’ajout itératif de données à une structure de gouvernance de données en s’appuyant sur ce qui fonctionne et avancer selon les priorités et use cases stratégiques de l’entreprise est une nouvelle manière d’aborder ce challenge.
Livre blanc : pourquoi une gouvernance des données agile
La manière d’aborder le sujet de la gouvernance des données évolue. Nos expériences nous ont amenés à valoriser une gouvernance des données basée sur des piliers agiles.
Retrouvez notre vision et notre démarche de gouvernance des données agile : Définition et bénéfices