En 2018, nous avons publié notre premier livre blanc “Pourquoi démarrer une gouvernance des données agile ?”. Notre ambition est d’apporter un éclairage pragmatique sur les attributs de cette gouvernance de données capable de relever les défis de cette nouvelle ère de l’information : nous la souhaitons ascendante, non invasive, automatisée et itérative. En un mot, agile.
Dans un deuxième opus, nous avons décidé de nous attaquer avec le même état d’esprit à l’organisation de cette gouvernance des données, et à sa mise à l’échelle.
Nous pensons que ce qui distingue les Géants du Web dans leur approche avec la data, ce n’est pas la structure de leur gouvernance, mais la culture qui irrigue et anime leur organisation. Cette culture porte un nom : la Data Democracy.
Notre livre blanc abordera les thématiques suivantes :
Un état des lieux de la gouvernance des données
Notre livre blanc fait un état des lieux des organes de gouvernance que nous rencontrons aujourd’hui dans les organisations traditionnelles. Ces derniers sont souvent le produit d’une démarche défensive, héritée du Master Data Management ou d’initiatives plus larges de mise en place d’une gouvernance des systèmes d’information. Très centralisés, parfois bureaucratiques, ils se focalisent sur les indispensables fonctions de contrôle et de conformité, au détriment parfois radical de la simplicité d’accès aux données pour les acteurs de l’entreprise.
Le concept de « Data Democracy »
Afin de bien comprendre ce qu’est la Data Democracy, il est important de savoir que ce n’est pas un modèle de gouvernance.
La Data Democracy désigne une culture d’entreprise, un modèle ouvert où liberté rime avec responsabilité.
La Data Democracy se fixe comme objectif principal de rendre la donnée de l’entreprise largement accessible au plus grand nombre, si ce n’est à tous. En effet, tout collaborateur est en mesure de pouvoir tirer de la valeur des données à quelque niveau que ce soit.
Une approche démocratique présente donc un défi d’équilibre intéressant : il faut d’un côté assurer que le droit d’utiliser les données peut véritablement être exercé, et de l’autre contrebalancer ce droit par un certain nombre de devoirs.
Construire une culture « Data Democracy »
L’adoption d’une culture de la donnée ne peut se faire que si chacun est gagnant, d’où l’importance de la communication précédemment évoquée autour des droits et des responsabilités. La balance entre les deux doit être au final positive et la gouvernance ne doit pas introduire plus de contraintes que de gains. Enfin, l’ensemble doit être facilité.
Permettant à tous de trouver les informations nécessaires. Il s’agit de l’objectif principal d’un data catalog qui doit, encore plus que sa fonction élémentaire (référencer les données et métadonnées associées), offrir la simplicité d’usage pour naviguer dans un océan d’informations.
Les nouveaux rôles d’un gouvernance des données agile
Pour répondre à la pression de la transformation digitale, de nouveaux rôles apparaissent au sein des grandes entreprises.
Le Chief Data Officer : sponsor de la gouvernance des données agile
Parmi eux, il y a le Chief Data Officer ou CDO. Ils sont en charge de l’amélioration de l’efficacité et la capacité de création de valeur de l’écosystème de l’information de leur organisation.
Avec le développement exponentiel de la donnée, la fonction de CDO a pris une nouvelle envergure. Les CDO doivent désormais repenser de façon transverse et globalisante l’organisation, la gouvernance et la technologie de la gestion de la donnée dans les entreprises.
Ils doivent devenir les nouveaux chefs de file de la « Data Democracy » et répondent à l’appel de nombreux « citoyens des données » qui ont compris que la manière dont les données sont traitées doit changer radicalement. Les nouveaux CDO doivent faire sauter les verrous des silos de données.
Sommes-nous tous Data Steward ?
Le concept de Data Stewardship découle d’un modèle beaucoup plus traditionnel de gestion des données. Les organisations qui ont déjà des Data Stewards en place ont tendance à être assez grandes et bien établies.
Tous ceux qui utilisent des données sensibles engagent leur responsabilité quant à la manière dont ils utilisent les données. Les règles de protection des données sensibles – réglementaires ou internes – doivent s’appliquer de manière égale à tous ceux qui entrent en contact avec celles-ci.
Cette implication de tous aide à répartir la responsabilité des données, donne un sens de propriété plus large et encourage les utilisateurs à explorer eux-mêmes leurs données, à les décloisonner.
Téléchargez notre livre blanc « Quelle organisation pour une gouvernance des données agile ? »
Pour en savoir plus sur l’organisation d’une gouvernance des données agile, la définition d’une Data Democracy et les rôles concerné par celles-ci, téléchargez notre deuxième volume “Quelle organisation pour une gouvernance des données agile”.